17.3.11

Harlem


Qui veut mettre de la couleur maintenant que tout est trop tard, que la vérité est sombre comme une ruelle sale ?
Nous sommes une génération crue élevée dans l’affection de la cruauté, sans arrêt en cure, les larmes coulent en crue, on parle plus on crie.
Qu’est-ce qu’on fout ? On s’en fiche, j’ai la fiole dans la poche, la folie dans la gorge, j’fume plus j’produis la fumée, bientôt radioactif comme le Fuji-Yama, j’t’emmerde toi et ton monde, j’ai l’humeur incontrôlable comme HAARP, passe mes journées en pyjama une cible sur le front.
On est déjà dans le prochain soleil, à des milliards d’années d’avance, contrôle l’ionosphère, le sol tremble et seules les pyramides ne tombent pas.
Ici j’arpente les rues, les routes, les avenues, les ruelles, les rails, capte l’Adrénaline, bouillante, humide, brute comme un coup d’pied sur la nuque. Tu veux savoir ou l’soleil s’couche, regarde ou les fauves se cachent, ou les cabs s’entassent ou les thunes s’arrachent.
Tu veux m’accrocher à un sourire file moi un chèque. J’ai l’amour qu’il me faut, le reste rien à foutre.
 J’ai faim j’attache la vie comme une chienne, j’écris comme un Hell’s avec une chaine, si l’monde est en paix on grave PKO à la chaine sans aucune trêve, mes rêves  sont limpides, font des cauchemars même sous Doromil.
Le danger est partout, je suis de nulle part. Si j’écris que le monde est pourrit c’est qu’on y a notre part.
Adrénaline.
Ferme les yeux. Je te fais voyager, bienvenue dans l’antre de l’enfer, titré comme le Times.
(Adrenaline) coming soon.

by Gumo

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